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"TECHNI-MUSIQUE était un magasin situé dans la galerie marchande de La Fontaine du Bac à Clermont-Ferrand, au pied d'un ensemble d’immeubles HLM. Le gérant était monsieur CHOQUER. A l'origine, TECHNI-MUSIQUE vendait des orgues électroniques et des micro-ordinateurs. J'ai été embauché par TECHNI-MUSIQUE (23 ans à l’époque...) pour développer un logiciel d'apprentissage de la musique puis un logiciel de composition musicale sur AMSTRAD. Je renseignais et conseillais également les clients qui souhaitaient acheter un micro-ordinateur. A l'époque, il y avait la version écran noir et blanc pour 3000 francs et la version écran couleur pour 4500 francs. Concernant le développement logiciel, j’ai tout programmé en Basic (pas d'assembleur Z80). Pour Amstradivarius (dont j'ai trouvé le nom ! Trop fier !), je me suis inspiré, pour l'interface homme-machine, du fonctionnement de la souris (qui n'existait que sur le Mackintosh). Afin d'optimiser la fluidité d’affichage des notes, je les ai toutes dessinées pour n'afficher qu'une matrice de caractères.
Côté solfège, je n’y connaissais rien ! C'est le vendeur d'orgue (et démonstrateur) qui m'a tout appris. Sony, à l'époque, commençait à proposer son micro-ordinateur et un logiciel d’acquisition directement couplé à un clavier midi piano. Côté dictée musicale, il s'agissait d'afficher une partition (aléatoire) de notes en fonction de la difficulté choisie puis de lancer un métronome et enfin de "jouer" la partition avec la barre d'espace. Ce n'était en fait qu'une dictée de rythme. Le programme enregistrait les temps de pression de la barre d'espace puis l'affichait sous la forme de lignes horizontales sous les notes de la partition avec un affichage de la bonne exécution. Le programme affichait en rouge les lignes en erreur. La difficulté était de gérer une marge d'erreur pour que le résultat soit acceptable. Je me suis bien amusé à programmer tout çà et je dois dire que ça m'a passionné."