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MBC Informatique
Nationalité : Française
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Période d'activité : 1987 - 1990
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Article rédigé par Blood
Commentaire de Frederic SOL obtenu par Dlfrsilver :
MBC était implantée à Hautmont, une ville qui colle à Maubeuge dans laquelle j'habitais. Le directeur de MBC était le président du club informatique d'Hautmont pour lequel j'étais formateur en assembleur.
1) alors pour tous les softs de MBC, Rat et Marmelade compris, les protections ont été mises en place sur un cpc 464 + floppy. Il y avait transformateur 3000 et 4000 aussi. La protection vérifiait aussi si on avait une interface de copie (genre multiface). Comme on pouvait activer celle ci avec un bouton, il y avait une routine d'interruption périodique qui vérifiait si celle ci devenait active, même pendant le déroulement du jeu.
2) Pour la protection K7, il y avait en effet un bip avant le bloc principal sont le rôle était de vérifier le temps de déroulement de la bande entre le dernier bloc et ce bip, pour vérifier que c'était un original. Evidemment il y avait une tolérance. Pour être sur que ca fonctionne sur tous les cpc, le gros avantage est que les 464 disposaient de lecteur intégré, et donc leur vitesse de rotation est homogène entre tous. Par contre si on copiait la K7 sur une autre, on était obligé d'utiliser deux magnétos, et même si leurs vitesses de rotation était quasi identique, elle différait de celles des CPC 464 et le temps de déroulement différent.
3) Pour les versions disque ou K7, il y avait un bloc chargeur en assembleur, dont le rôle était de charger et de décoder le suivant (un long bloc continu de 8K) lisible avec BCA1. Ce bloc de 8K contenait tout le coeur de la protection : un chargeur K7 au format spécifique en "flashing" et son décodeur. Pour éviter le désassemblage, j'avais choisi de rendre le code machine aussi incompréhensible que possible. Pour cela j'avais utilisé un compilateur basic (laser basic) qui rajoutait donc une couche de code pour la conversion basic-assembleur, et générait un code beaucoup plus long (d'où les 8K). La protection avait été faite avec l'assembleur DAMS de micro application.
voila pour les grandes lignes...
Ce bip est simplement généré par le signal cassette (un bit du port C du 8255 si je me souviens) on fait varier dans le temps les 0 et les 1 à fréquence constante pour encoder un "0" ou un "1". Par exemple un 0 est codé par une alternance 0/1 de 30 ms et un 1 est codé par une alternance 0/1 de 70 ms.
Le CPC est tout à fait capable de générer un tel signal, c'est comme çà qu'on génère le signal vers la cassette.
Ce n'est pas le signal qui n'est pas reproductible, c'est l'intervalle temporel entre le dernier bloc et ce bip à cause de la différence de vitesse de deux magnétos non CPC 464.
Voilà pour la protection MBC.
Article créé le : | Dimanche 30 Décembre 2012 à 18 h 04 |
Dernière mise à jour le : | Mercredi 19 Juin 2024 à 22 h 39 |