Notice en allemand (8 pages).
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NOTICE TEXTE n° 1 (20.4 Ko)
MEWILO
est le nom d'un des personnages que vous rencontrerez peut-être, en tentant de
résoudre cette fascinante énigme qui prend place dans le décor flamboyant de la
Martinique de 1902.
LA MONTAGNE GRONDE...
... à ST PIERRE tandis que vous, parapsychologue renommé, débarquez le 7 mai
1902, convié par Geneviève et Michel HUBERT-DESTOUCHES pour élucider une
affaire de "zombi" qui hante leur habitation.
UN TERRIBLE SECRET...
... est enfoui au coeur de la Montagne et dans la mémoire d' une société
antillaise souffrant encore des séquelles de l'esclavage aboli trop récemment.
DES LIEUX PRIVILEGIES
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Utilisez la souris, la manette ou les touches fléchées, pour vous déplacer
dans les différents lieux indiqués sur des plans présents à l'écran. Un plan
principal du Nord de la Martinique est disponible à tout instant : déplacez le
*colibri (curseur) sur l'*hibiscus (en bas de l'écran à gauche) et cliquez.
Suivant les lieux où vous vous rendrez, vous obtiendrez des plans secondaires
qui permettent les déplacements à l'intérieur de la ville ou d'une maison.
Cliquez sur le lieu souhaité (salon, cathédrale...) .
DES PERSONNAGES PASSIONNES
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Vous rencontrerez de nombreux personnages qui vous aideront si vous savez
délier leur langue.Soyez attentifs! Ils ne parlent qu'une fois. Certains
d'entre eux vous mettront à l' épreuve, en testant votre perspicacité
(devinettes créoles) ou votre connaissance du pays.
Prenez- donc soin de vous documenter avant le départ.
Exemple: *Man Cécé sur le port, vous demandera l'ingrédient qui manque à la
recette incomplète du *calalou que vous avez entre les mains. Tapez alors la
réponse attendue au clavier puis validez.
Des objets vous seront utiles au cours de votre enquête. Prenez-les en cliquant
dessus. Soyez curieux mais pas trop! Certains dangers sont mortels.
ATTENTION A LA CONFRONTATION AVEC LE ZOMBI...
Vous pouvez quitter le jeu ou recommencer à tout instant il suffit de cliquer
sur la flèche en bas à gauche du plan principal. Un score vous permet de
contrôler votre taux de progression.
Max=99
* PETIT DICTIONNAIRE DU CREOLE
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Béké(e): Blanc descendant d' anciens colons.
Calalou: Herbage et nom de la soupe la contenant .
Colibri: Oiseau-mouche.
Corossol: Gros fruit tropical à chair blanche juteuse.
Da: Nourrice.
Gaule: Robe ample et longue
Habitation: Exploitation agricole des békés propriétaires terriens.
Hibiscus: Fleur tropicale.
Mahogany : Acajou.
Man: Apellation familière et affectueuse. Diminutif de maman.
Manicou: Mammifère de la forêt martiniquaise.
Marron: Esclave fugitif.
Mulâtre: Résultat du premier mélange entre Blancs et esclaves.
Mulâtresse: (Féminin de mulâtre). Désigne aujourd'hui une classe sociale.
Ouélélé: Pagaille.
Quimbois: Sort, philtre.
Quimboiseur: Sorcier craint et respecté.
Séancier: Guérisseur, rebouteux, sage.
Soukougnan: Forme ailée d'un individu ayant pactisé avec le Diable.
Trigonocéphale:Serpent venimeux.
Vetiver: Plante arômatique.
Zombi: Esprit, revenant, fantôme (mot d'origine africaine).
Pour en savoir plus:
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Tapez 3615 KOKO sur votre Minitel et choisissez la rubrique "Méwilo", vous
obtiendrez des informations complémentaires sur l'environnement du jeu et vous
pourrez échanger des messages entre joueurs (SOS, conseils...etc).
MISE EN ROUTE
─────────────
Sur THOMSON: TAPEZ "RUN AUTO.BAT"
Sur AMSTRAD: TAPEZ ¦ CPM puis LOADER
(¦CPM s'obtient en tapant sur SHIFT et @; sur clavier
AZERTY on obtient ùCPM )
Sur ATARI: 1) Insérer la disquette programme "LOADER".
2)Ouvrir ensuite le fichier LOADER.PRG.
3)Changez de disquette quand la demande apparaît à
l'écran.
Sur Compatibles PC: 1) Insérer la disquette programme "LOADER" .
2)Tapez "LOADER "puis validez. Un menu vous demandant
de sélectionner le type de carte graphique dont vous
disposez apparaît. Faites votre choix.
3)Changez de disquette ou de face de diskette quand la
demande apparaît à l'écran.
EN CAS D'ERREUR OU SI VOUS UTILISEZ LE LOGICIEL AVEC
UNE NOUVELLE CARTE GRAPHIQUE, EFFACEZ LE FICHIER
CARTE.INF L'INITIALISATION DE VOTRE ORDINATEUR (tapez
"DEL CARTE.INF") ET REPRENEZ EN 2).
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LES DERNIERS JOURS D'UNE MULATRESSE
C'est regret, mais je vous annonce la mort de Man Kalinsia née Octavius
CITRONELLE, fille d'Artagnan et fille d'Elmire. Elle mourut un jour de cendre
et de pluie. Avec la pluie, sa vie courut au long des toits, bouillonna aux
gouttières, s'exalta claire et froide depuis les caniveaux jusqu'aux vagues de
La Galère où les requins apaisent leurs faims avec le sang de l'abattoir. Quant
à la cendre, elle nous fatigua durant quelques semaines. Surgie d'un ciel
ensoleillé en une sorte d'huile fine que rien ne pouvait sécher, elle
s'accumula en franges verdâtres aux jointures des cloisons, assombrit la
peinture des façades d'une tristesse retransmise au regard des enfants. Des
crabes rouges avaient fui les canaux de la grand-rue du Mouillage, et on les
vit envahir le Jardin Botanique, rassemblés à l'abord du jet d'eau, ou raser
les murs de la Chambre de Commerce comme fascinés du décompte de la hautaine
horloge. Quelques rats signalaient une angoisse en agitant les gouttières
d'escalades éperdues. On se sentait cendré jusqu'au mitan du ventre, avec
presque une menace de braise dans les battements du coeur. C'est sans exagérer,
mais il suintait du tout-partout une telle mélancolie, que nous finîmes au
quarante-et-unième jour par nous penser échoués au marais d'un sanglot. Si bien
que nous avions parfois, dessous cette cendre obstiné, cette averse soufrée,
cette brume muée brutale en une fin fine d'eau froide, des immobilités de
crapaud dont la nécessité tout-de-même nous demeurait confuse.
C'est au quarante-et-unième jour après sa mort et le début de la cendre, que
l'on découvrit Man Kalinsia, non pas en cadavre, mais en vieille femme
immémoriablement immobile, ainsi que la mer en l'absence d'alizés, étale,
moirée, grave de patience. Nous la vîmes, pour la première fois, sans le
mouchoir de madras qui lui couvrait la tête, allongée sur son lit parmi ses
draps bleus, ses oreillers brodés d'une espèce d'initiales, sèche dans sa
*gaule chiffonnée par les rêves. Au-dessus de son visage inhabité se
découvrait, indécente, la cotonnade de ses cheveux ébouriffés d'une liberté
tragique. Dans l'appartement, l'air pétrifié avait ranci sur une odeur de
petite lampe à huile, de camphres et de mixtures médicinales largement
périmées. Une poussière de temps perdu couvrait le *mahogany des meubles, les
cloisons, les nappes, l'armoire parfumée aux racines de *vétiver, les photos,
la machine à coudre et les casseroles, et même ces cahiers d'écolier où depuis
une-deux temps, Man Kalinsia écrivait à quelqu'un perdu au fond d'elle-même.
Le médecin nous apprit qu'elle était morte au naturel. Après un battement,
son coeur s'était mis à penser, et au bout d'une idée, son cerveau avait trouvé
manière de battre: plus sûr moyen, avait sentencié le docteur, de dégoûter la
vie. Avant de délivrer le permis d'inhumer, il l'examina du bout d'un ongle, le
nez dans un mouchoir alcoolisé qui lui ennivrait le regard sans rien alléger de
ses nombreux soupirs.Il nous disait de la retourner, et nous la retournions. Il
nous disait de lui lever le bras, de lui desceller la paupière, de lui dévoiler
la poitrine, et nous nous exécutions comme sous hypnose, malades que la chair
de notre malheureuse ne soit plus qu'un cuir sec sans mémoire du vivant.
À terre de notre ville de ST PIERRE, nous l'avions toujours connue
institutrice à cheveux blancs, porteuse d'une netteté impersonnelle, fleurant
l'amidon et le savon vieilli. Nous la voyions digne, sévère à force de science
incompréhensible, nous regardant avec la commisération que l'on aurait pour les
damnés aperçus en géhenne. Son mari communiste venait parfois à sa rencontre
aux abords de cinq heures (sorte de *mulâtre blanchi, bien en rides et raideur
dessous un haut-de-forme et derrière un jabot, jamais suant malgré les pesées
du soleil -on dit d'ailleurs qu'à sa mort il rattrappa si tellement ses années
de non-transpiration, qu'il fut dans son cercueil comme une salaison dans les
eaux du voyage), ou sinon Man Kalinsia s'en allait seule mais non d'un pas de
solitaire, elle marchait pour ainsi dire vers l'ailleurs de sa vie, sans école,
sans calcul, sans article et sans conjugaison, sans nous-mêmes négrillons à
tête dure dont la seule intelligence était créole, c'est-à-dire inutile, nulle
et non-avenue disait-elle.
C'est à la mort de son mari que sa mort commença. Le zouave quitta son lit
une nuit où la Montagne s'était mise en frissons, et on le retrouva sur le pont
d'un vapeur de la Poste, recroquevillé dans une grande valise avec trois
exemplaires de La Dépêche Coloniale Ilustrée, le cheveu poisseux d'une belle
huile de coco. Man Kalinsia voulut respecter sa volonté: elle lui fit clouer un
cercueil pour éléphant capable d'engloutir la valise mortuaire à laquelle
personne n'avait touché, sauf peut-être l'abbé du bout d'une eau bénite. Le
tout fut mené en caveau en grand déploiement de mulâtres francs-maçons aux
manières influentes. Puis Man Kalinsia rentra chez elle, je veux dire dans la
vieillesse car ce fut en même temps l'époque de sa mise en retraite, puis de
cette solitude que saisonne pour un être l'âcre bourgeon d'une douleur interne.
Depuis la place Bertin, nous la vîmes plus qu'en ombre à l'arrière des
persiennes, n'émergeant au soleil que sous un châle tissé dans une dentelle
mortuaire, à l'abri du parasol de deuil. Elle se rendait au Trésor pour des
affaires de pension ou bien à tel guichet afin d'apposer nom et signature sur
ces formulaires avec lesquels le Gouverneur mettait sous géométrie les moindres
côtés de notre vie. Souvent on la vit sur le port fantômale seulement, et
immobile. Il y eut un temps où elle sembla vivre en dehors du temps, ne pas
vieillir, ne pas vieillir, comme prise en photo, tandis que ses négrillons
d'anciens élèves devenaient des hommes à poils, rouleurs de tonneaux à
l'embarcadère ou le plus souvent inutiles, stationnés autour de la fontaine
Agnès, dans la rue des Bons Enfants ou sur les marches du Théâtre mis en
relâche à chaque tremblement de la Montagne.
Ils conservaient pour elle respect et déférence, des fois même ils évitaient
son chemin, feignaient de ne pas la reconnaître, de crainte qu'elle ne les
gronde au souvenir d'une addition inachevée. Il y eut un autre temps où on la
vit en messe, elle, si savante, véritable ombre athée de son mari communiste,
si éclatante de morgue contre le Ciel et l'Eglise lors des grands débats en
berceuse de salon, on la vit agenouillée marmonnante, le regard plongé dans des
flammes de bougies. Elle n'apparut jamais en confession, et jamais l'abbé ne
compta sa langue dessous l'hostie, mais on la vit souvent à l'église du Fort,
affairée d'adoration au pied des hautes statues. Mais cela ne prit pas au temps
beaucoup de temps.
Vint alors le désolant: cette maturité de la vieillesse qu'est l'agonie. Man
Kalinsia mourut durant treize cent quarante quatre jours si l'on en croit la
pagination de ses cahiers où sa belle écriture avait encré sa vie. Rien à dire
du texte de ces petits cahiers d'école, bleus de couverture, que personne ne
lut, exepté ce brigadier lors de la découverte du corps, qui en annôna
deux-trois lignes, tourna quatre pages, changea de cahier puis annôna encore
avec l'air indéchiffrable des imbéciles au devant d'un mystère. Et c'est lui
qui en dénombra les pages écrites, 1344, et qui le nota même sur son calepin
des constatations, comme invoquant par le délié soigneux de sa plume
l'émergeance d'une signification de ce chiffre inutile.
C'est pourquoi nous gardâmes 1344 dans la tête tandis que les cahiers
rejoignaient les objets de Man Kalinsia et s'y perdaient dans la même
poussière, la même inanité. Elle s'était mise à écrire au moment où la vie en
elle-même ramassait ses affaires, car l'écrire crée toujours l'illusion de
retenir les choses. L'encre, les mots, les phrases, entrèrent avec elles en
conversation, vaine parole à soi-même pour se trouver soi-même, à tel point que
des photos adjuvantes furent étalées au hasard de chaque pièce, à dire une
existence brisée, mosaïque en éléments autonomes. Photos de rien qui disaient
des époques, mieux des sensations, et qu'elle avait contemplé comme l'on prend
refuge à l'innocence des regards des enfants. Il faut accroire que les
sensations s'épuisèrent à mesure que le vernis des photos perdait de sa magie,
et que le carton, les silhouettes figées en d'étrangères jeunesses lui
dévoilèrent la vanité de ces photographes qui, eux aussi, se croyaient
chasseurs triomphants des envols de la vie. Elle se replia donc sur ces ruines
de mémoire, ô souvenirs, et perdit le sommeil dans un feuillage sans arbre,
tout fugace: un moment, un visage, les doigts de l'organiste de la Cathédrale,
un boeuf esclave du tournis de quelque moulin à sucre, le trouble d'un parfum,
un goût de mélasse et de mandarine, le frisson d'une amour interdite à Fonds
Coré, la tristesse de cette jeune fille békée escortée de matrones et dont le
seul chemin n'amenait qu'à l'église, un rire, les longs bégaiements de l'espoir
en ces obstinations.
Etait-il possible que le témoignage de sa vie ne subsitât qu'entre les
battements hésitants de son coeur, l'odeur canelle de ses aisselles? Elle le
crut , en toute misère, et se mit à l'écoute de sa poitrine, le nez dessous le
bras, pétrifiée dans la berceuse ou dans un coin du lit , sachant ce qu'elle
était devenue, ce qu'elle avait été, arrosant de larmes une vacuité aride
soudainement endémique dans ce qu'elle croyait être elle. C'est peut-être cela
qu'elle voulut écrire, ou décrire, car l'écrire naît souvent d'une gageure. Et
lire ces cahiers serait inutile, non pour cause de mépris, mais parce que
l'écrire est toujours un échec. Si bien que personne ne se disputa l'héritage
scriptural; une de ses filles revint d'un exil amoureux pour emballer une
argenterie verdâtre, son garçon rafla le reste en vue d'agrémenter les locaux
d'une Amicale morose.
Ainsi, Man Kalinsia mourut au treize cent quarante-quatrième jour, basculée
dans un vertige très lent répercuté par la Montagne. Quelques unes de ces
chairs se décollèrent de ces os. A l'heure où la rivière Roxelane devint une
coulée chaude, elle eut les orteils qui s'écartèrent comme à l'extraction
jouissive d'une chaussure, ses yeux papillonnèrent sur des fumerolles aux
couleurs anciennes, des nuées de rouges ardents. Elle se sut en mort naturelle
lorsque fuyant les perditions de cet esprit végétatif, ses ongles s'allongèrent
très vite. Tout ceci pour vous dire, parents, amis, alliés, gens de bonne foi
et autres qualités, d'être nombreux, et de bonne heure, aux processions de
l'enterrement, le 8 Mai 1902, car Man Kalinsia éprouva longuement ce que la
plupart d'entre nous connaîtrons tôt ou tard, cette détresse de savoir qu'en
accident ou naturelle, solitaire ou collective, dans le noir du sommeil ou la
clarté des vigilances séniles, oh la mort est injuste!
Patrick CHAMOISEAU
Novembre 1987
Fort-de-France
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EDITIONS CONSULAIRES
24, rue Saint Gilles 75003 Paris- Tel: 42.72.43.43
LES DELICES DE LA CUISINE CREOLE
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Cette remarquable encyclopédie en 6 volumes luxueusement présentée, ilustrée de
5000 photos couleur, contient 650 recettes savoureuses teintées de Régionalisme
ou la Tradition se mêle à la création.
Elle montre par de nombreux exemples illustrés les mille et une façon
d'utiliser les Produits de la Terre des Antilles.
Les Délices de la Cuisine Créole ont été primé à deux reprises en 1984 et 1985
de la "Médaille d'or de la Chambre Européenne pour le Développement du Commerce
de l'Industrie et des Finances" et retenue parmi les dix livres de la sélection
finale du jury du Prix Curnonsky, organisé par Cuisine et Vins de France.
LE CALALOU
Extrait de la collection "LES DELICES DE LA CUISINE CREOLE"
Recette pour 6 personnes
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Economique. Assez facile à réaliser.
Temps de préparation: 1 h. Temps de cuisson : 45 mn
Votre marché
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- 3 paquets d'épinards et de calalou - 5 pieds de cive
- 250 g de poitrine fumée - 1 citron vert, 1 oignon
- 2 queues de porc salées - Thym, persil, ail, piment
- 6 crabes - Sel, poivre, girofle
1. Faire cuire les épinards-pays et le calalou. Passez-les au moulin à légumes
après les avoir égouttés.
2. Faire cuire les morceaux de poitrine fumée aux trois-quarts ainsi que les
queues de porc coupées en rondelles. Une fois les crabes bien et cassés,
faites les vivement saisir à l'huile bouillante.
3. Les crabes bien rissolés, ajoutez les queues de porc et la poitrine fumée
cuites aux trois-quarts.
4. Incorporez les cives, oignons, ail, piment, persil hachés, ainsi que les
clous de girofle et le thym. Faites bien revenir le tout.
5. Ajoutez votre purée d'herbage et laissez cuire à feu doux pendant environ 15
minutes. Une fois la cuisson terminée, incorporez la graisse de crabe.
6. Rectifiez, l'assaisonnement en sel et poivre et pressez un jus de citron.
Ceci est le Calalou tel qu'on le prépare en Guadeloupe. En Martinique est
rajouté un ingrédient. Quel est-il ? Donner la réponse à Man Cécé.