Qui n'a jamais rêvé de voir son prénom écrit en hiéroglyphes ?
C'est maintenant possible sur CPC 6128 (le 464 digérant mal les GOSUB à la queue leu leu).
Apprenez l'écriture de l'Egypte antique en tapotant votre ordinateur préféré. Chéops va vous donner un sérieux coup de main. Sans jouer au Sphinx, sachez que chaque hiéroglyphe peut avoir une double signification : un son ou une Idée. Ainsi le dessin du pichet de bière traduit une sonorité donnée ou représente une véritable Ivresse. Il s'agit alors d'un Idéogramme. Chéops en utilise deux : l'homme pour les prénoms masculins(frappez I) et la femme dans le cas contraire (touche ?). L'idéogramme doit suivre l'écriture du prénom. Vous devez transcrire ce dernier en phonétique, en décomposant les différents sons selon la technique du rébus. Hélène devient ELN, Florent s'écrit FLORN, Françoise FRNSOIZ, Denise DNIZ, Félix FLX, Ernest RNST et Cunégonde QNGOND toujours accompagnés de l'idéogramme masculin (I) ou féminin (?). La ligne 2230 du programme fournit quelques exemples supplémentaires.
Maintenant armé pour vos premières expériences d'égyptologue, il ne vous reste plus qu'à découvrir les secrets des hiéroglyphes. Sur les centaines répertoriés, Chéops en utilise 27 correspondants (autant que faire se peut) aux différentes lettres de l'alphabet accessibles au clavier,
A = Le vautour
B = Le pied
C = La corbeille
D = La main
E = L'avant-bras
F = La vipère
G = Le porte-jarre
H = Le lin torsadé
I = Le roseau fleuri
J = Le cobra au repos
K = Les bras levés
L = Le lion
M = La chouette
N = Le cours d'eau
O = Le lasso
P = Le siège
Q = La pente sablonneuse
R = La bouche
S = L'étoffe pliée
T = Le pain
U = La spirale
V = La jeune caille
W = Le sceptre
X = Le placenta
Y = Deux obliques
Z = Le verrou
Enfin, un cas particulier : le CH, traduit par un bassin, est obtenu par la touche #.
Seule limite, la transcription phonétique du prénom suivi de l'Idéogramme doit comprendre moins de 12 signes, nombre maximun de hiéroglyphes que le scribe pouvait peindre sans retremper son roseau dans l'encrier.
Puis, Chéops que rien n'arrête, va dessiner votre prénom dans un cartouche royal, vertical ou horizontal, selon son humeur.
Le chef-d'oeuvre accompli, le charmeur de serpents se fait entendre (pour dire vrai la vipère est à cornes) il est temps d'appuyer sur "S" pour sauvegarder l'écran ou sur "I" pour l'imprimer.
Le programme utilise comme Hard Copy, "COPY.BIN" publié dans les CPC n°5,11 et 19.
Avant de vous quitter, Il ne me reste plus qu'à adresser un grand merci à Jean-François Champolllon (de Figeac), qui lui n'avait pas de CPC !
BIBLIOGRAPHIE
Rossini Stéphane Scribes : 'J'écris les prénoms avec les hiéroglyphes', Editions Trimégiste Lavaur Tarn
Archambault Michel : 'La programmation des graphismes', CPC n°29