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Ordinateur : CPC 664



 

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L’Amstrad CPC 664 est un ordinateur personnel de la lignée des Amstrad CPC, qui succède à l’Amstrad CPC 464, identique hormis l’utilisation, pour le stockage d'information, d'un lecteur de disquette (géré via la ROM AMSDOS) à la place du lecteur de cassette de son prédécesseur (se qui fait passer les ROMS de 32 Ko a 48 Ko).

 

 

Spécifications techniques

Nom de code

IDIOT (Insert Disc Instead Of Tape), et oui en français ça fait bizarre.

  • Processeur principal : Zilog Z80A avec une fréquence légèrement inférieure à 4 MHz (1)
  • Mémoire vive (RAM) : 64 ko
  • Mémoire morte (ROM) : 48 Ko
  • Résolution : 160x200 (MODE 0 en 16 couleurs) ; 320x200 (MODE 1 en 4 couleurs) ; 640x200 (MODE 2 en 2 couleurs)
  • Couleurs : 16 sur une palette de 27
  • Son : 3 voies stéréo
  • Clavier : 74 touches avec pavé numérique uniquement en QWERTY
  • Mémoire de masse : lecteur de disquette 3" (DATA 178 Ko par face ; VENDOR ou SYSTEM 169 Ko par face)

 

(1) Le Z80A tourne approximativement à 4MHz mais celui-ci est ralentis par les états d'attente de la RAM... Ce qui donne une fréquence légèrement inférieure à 4MHZ.

 

L'architecture du CPC fonctionne autour du microprocesseur Zilog 80A (8 bits) avec une fréquence légèrement inférieure à 4 MHz.
Le circuit Gate Array contient toute la logique de controle du système, gérant les horloges, les interruptions, l'accès aux roms, la vidéo en conjonction avec le CRTC 6845...
Le circuit P.S.G. (Programmable Sound Generator) AY3-8912 gère le son sur trois canaux distincts (A, B, C) avec un contrôleur d'enveloppe et un générateur de BRUIT pour chaque canal.
Le circuit PPI 8255 concerne la gestion de la manette de jeux, de la gestion du clavier, du port parallèle de l'imprimante...

 

Dans le cas de l'ajout d'une extension mémoire, le circuit PAL (Programmable Array Logic) qui permet de gèrer les banks mémoires est intégré, comme par exemple avec les extensions DK'Tronics.

 

ROM inférieure : Operating System (16 Ko)
ROM supérieure slot 0 : BASIC 1.1 (16 Ko)
ROM supérieure slot 7 : AMSDOS (16 Ko)

 

 

Clavier QWERTY

Interférences avec le clavier (cf. tableau d'interférence) absente sur le CPC 664 FDD (Floppy Disc Drive, véritable version anglaise) mais présente sur le CPC 664 LDD (Lecteur de disquette, version française avec le clavier anglais).

 

 

Soyez réalistes, demandez l'impossible

 

Quatre mille cinq cents francs, taxes comprises, pour un ordinateur avec lecteur de disquettes incorporé et écran monochrome fourni (6000 F avec écran couleur) : c'est le coup de tonnerre du britannique Amstrad, qui met sur le marché français, avec le CPC 664, une machine au rapport performances/prix encore plus extraordinaire que son prédécesseur, le CPC 464. La concurrence va avoir du mal à suivre.

 

La conception du CPC 664 est calquée sur celle de son prédécesseur, le 464, avec lequel il est très largement compatible (nous y reviendrons); simplement, à la place du magnétophone à cassettes, on trouve un lecteur de disquettes 3 pouces de 160 Ko "- NDLR : 180K -", analogue au lecteur optionnel du 464.
Il peut utiliser le système d'exploitation AMSDOS propre à Amstrad, mais surtout le CP/M 2.2 standard livré avec la machine. Visiblement, la machine a été redessinnée pour faire plus "sérieux" : un clavier bleu et blanc a remplacé les touches multicolores qui faisaient un peu jouet ("Je veux faire un ordinateur pour les camionneurs", aurait dit Alan Sugar, le patron d'Amstrad, au sujet de son premier bébé).

 

Si le lecteur de disquettes tient à l'intérieur du bloc de l'unité centrale, c'est que son alimentation a été logée dans le capot du moniteur. Cela explique pourquoi il y a désormais deux prises d'limentation à l'arrière du 664, l'une de 5 volts et l'autre de 12 volts. Le connecteur qui servait au premier lecteur de disquettes sur le 464 sert ici à en brancher un second (en option). Deux autres prises supplémentaires : une pour un magnétophone (utile : le Sinclair QL, par exemple, ne possède pas d'interface magnétophone), l'autre pour les extensions diverses. Sur le 464, celles-ci occupaient la prise du lecteur de disquettes.Côté clavier, le pavé de touches de curseur est plus large, et des "f" sur les touches du pavé numérique signalent explicitement qu'elles peuvent être programmées comme touches de fonction (c'était implicite sur le 464). Il s'agit toujours d'un clavier mécanique à membrane. En revanche, la frappe est nettement moins bonne : la course des touches est plus courte et s'accompagne d'un affreux bruit de plastique qui rappelle celui des MSX. Et surtout, il ne possède toujours pas de lettres accentuées. Certes, on peut les programmer au clavier, en sacrifiant des signes peu utilisés. C'est ce que font les traitements de texte vendus par Amstrad (Amlettre utilise le pavé numérique à cet effet). Encore faut-il se bricoler des bouts d'étiquettes auto-collantes pour les repèrer : fâcheux pour une machine qui se prétend plus professionnelle pour son prédécesseur. MB 92, l'un des revendeurs-pilotes de l'Amstrad, affirme préparer une interface qui reprogrammera le clavier en AZERTY.

 

Le "locomotive Basic" du 464, complet et surtout très rapide, bénéficie d'une dizaine de nouvelles instructions. FILL permet le remplissage de surfaces; MASK peut être utilisé pour créer des lignes pointillées; FRAME gèle les changements d'affichage entre deux balayages de l'écran, ce qui permet des effets d'animation plus "coulés". D'autres commandes supplémentaires permettent notamment de lire un caractère à un endroit donnée de l'écran et de mieux traiter les erreurs. Malheureusement, il n'y a toujours pas de fonction "cercle" ni de motifs graphiques programmables ("sprites" en anglais).

 

En raison de l'espace occupé par le contrôleur de disquettes, la mémoire vive disponible n'est que de 42 Ko sur un total de 64, soit quelques centaines d'octets de moins que sur le 464. Les gros programmes qui occupent ces derniers octets ne tourneront donc pas sur le 664. C'est le cas, par exemple, du jeu Manager d'Ere Informatique. De même, les instructions supplémentaires du Basic font que quelques adresses en mémoire morte sont différentes d'une machine à l'autre. La différence de rapidité entre les deux machines, marginale mais réelle (le 664 gagne moins de 1% sur son ancêtre), le prouve. En Angleterre, Amstrad s'est déjà retranché derrière son manuel du programmeur, affirmant que les seuls logiciels non compatibles seraient ceux qui n'auraient pas respecté les points d'entrée recommandés. Cependant, tous les logiciels édités par Amstrad, en notre pocession, tournaient sans problème. D'ailleurs, les programmes sur disquette portaient, avant même l'annonce de la nouvelle machine, mention de leur compatibilité. Le manuel du premier Amstrad était déjà un modèle du genre. Celui-ci est un pavé phénoménal où l'on trouve absolument tout, présenté de façon claire et pédagogique : Il satisfera aussi bien les débutants complets que les experts. Le prix extraordinairement bas du CPC 664 permet de constituer une configuration complète pour moins de 9000 F TTC, avec moniteur monochrome, second lecteur (1990 F) et imprimante 80 colonnes (2490 F). C'est bien moins cher qu'un Apple IIc entouré de la même manière. Un tel prix pourrait enfin donner une crédibilité au concept tant rabaché d'ordinateur semi-professionnel, pouvant servir aux amateurs éclairés comme aux artisans, commerçants et travailleurs indépendants.

 

Pour cela, il faudrait des logiciels à la fois puissants, simples et bon marché. L'accord signé entre Micropro et MB 92 pour l'adaptation et la distribution des logiciels professionnels bien connus de l'éditeur américain est, à cet égard, une première. Hélas, l'éditeur ou le distributeur se sont montrés trop gourmands : le traitement de texte Wordstar doté du module pour lettres personnalisés Mailmerge coûte plus cher que l'Amstrad lui-même : plus de 5000 F TTC, guère moins cher que la version pour IBM PC. Ce qu'il faut à l'Amstrad, ce sont des programmes professionnels sans fioritures, efficaces, à moins de 1000 F. Nous n'en sommes pas encore là. Il est vrai que l'ensemble Wordstar, Mailmerge, Infostar (gestion de fichiers) et Calcstar (tableur) doit être proposé à un peu plus de 6000 F. Mais on mesure la distance à parcourir quand on songe que quatre logiciels couvrant les mêmes fonctions, de la même classe de performances, sont compris dans les 7000F du Sinclair QL.

 

En fait, dans la catégorie semi-professionnelle, la machine d'Amstrad et celle de Sinclair, les deux championnes du rapport qualité/prix, sont les concurrents les plus directs. Ce que Amstrad gagne sur le prix du matériel, il le perd sur le prix du logiciel. A configurations complètes, les prix sont comparables...

 

Reste qu'Amstrad n'a pas fini de nous étonner. On parle déjà d'une extension 64 Ko et même d'une version 128 Ko pour les deux machines de la gamme. Notons à ce propos que les possesseurs de CPC 464 ne pourront pas transformer leurs machines en 664. Amstrad France promet le C Basic, qui seul permettra l'accès direct sur les disquettes, et même un logiciel intégré... Le CPC 664 est une fin de carrière parfaite pour une vieille technologie, aujourd'hui amortie, celle du microprocesseur Z80 de 8 bits associé au système d'exploitation CP/M. Il met désormais à la disposition des amateurs un ensemble jadis réservé aux professionnels. A côté de l'Amstrad, le prix de la plupart des autres ordinateurs parait exorbitant. Enfin, le prix des ordinateurs se rapproche de leurs possibilités réelles.

 

Michel de GUILHERMIER
Petros GONDICAS

Science & Vie Micro N°18 (Juin 1985)

 

 

Le 664 incompatible !?

 

Nombreux d'entre vous ayant acquis un 664 se sont trouvés confrontés aux problèmes relatifs au chargement de certaines cassettes de jeux. On achète un jeu chez son revendeur, on jubile déjà rien qu'à l'idée de faire sauter le HI SCORE, on charge et c'est le plantage ou les messages d'erreur ou encore un logiciel inopérant : bref impossible de jouer avec les cassettes en question : toutes les ruses restent vaines. Où est la compatibilité ascendante dont nous parlait AMSTRAD ? Pourquoi ces logiciels ne passent pas ? Y-a-t-il une solution à ces problèmes ?

 


Les trois cas principalement constatés lors d'un problème de chargement d'une cassette sur CPC 664 sont les suivants:
- Après quelques minutes la machine tout à coup subit un reset général et vous envoie son message d'invite.
- Le programme se charge sans problème mais il est impossible d'aller plus loin que la première page du jeu qui vous convie de façon insistante à appuyer sur une touche pour commencer à jouer.
- Enfin dernier cas typique, un Memory full in XXX sournois vient interrompre le chargement du programme et vous ramère à la réalité d'une mémoire (semble-t-il) trop exiguë !


Les machines sont pourtant bel et bien compatibles et il ne faut s'en prendre qu'au soft. La cause des deux premiers cas d'incompatibilité est la suivante : les développeurs de ces logiciels utilisent un adressage direct en ROM sans utiliser les routines copiées en RAM. L'adressage des routines en RAM est bien le même sur le 464 et sur le 664, ce qui les rend compatibles mais l'identicité de la ROM n'est pas une obligation de compatibilité (ce qui vous permet d'avoir un système dit d'architecture ouverte). Ainsi un adressage direct en ROM provoque parfois sur le 664 des effets particuliers, certaines maisons de soft n'ont pas respecté ou tenu compte de cette éventualité à l'époque où le 664 n'était pas encore annoncé. A 99,9% les logiciels Amsoft n'occasionnent pas ces deux types de plantage, la raison étant bien évidemment le respect de la règle de l'adressage en RAM pour toute production. A l'heure actuelle rien n'est possible pour passer ces programmes sur CPC 664 sans modification du logiciel lui-même (ce qui ne peut être fait que par les concepteurs).


Mais reste le dernier cas : "Memory full in XXX". Vous vous doutez tous il s'agit de la place mémoire prise par les routines d'exploitation du lecteur de disquettes qui abaisse le haut de la mémoire de 1284 octets.
Autant il est simple sur un 464 de débrancher le contrôleur, autant la méme opération est pour ainsi dire impossible sur un CPC 664. La routine ci-dessous est en fait l'interrupteur qui va vous permettre de transformer votre CPC 664 en un 464 en "déconnectant" le lecteur de disquette et de retrouver vos chers 43533 octets de mémoire. N'oubliez pas de sauver votre listing avant de l'exécuter : il s'agit de code machine !  Une fois le programme exécuté, chargez sans problème tous les logiciels qui vous envoyaient le message de saturation.



Notez que certaines maisons de soft ont déjà une version pour les 664 des logiciels dont il est question.
D'autre part cet état de fait ne devrait avoir qu'un temps puisque déjà les nouveaux logiciels sortis depuis deux mois sont parfaitement compatibles.

Amsoft
Amstrad Magazine N°2.




190 MEMORY &7FFF
200 entry=&8000
210 sum=0
220 FOR addr=0 TO &3E
230 READ byte$
240 POKE entry+addr, VAL("&"+byte$)
250 sum=sim+VAL("&"+byte$)
260 NEXT addr
270 IF sum <> 6058 THEN PRINT "Data error":END
280 CALL entry
290 NEW
300 PRINT HEX$(sum)
310 DATA cd,c8,bc,7a,b3,20,05,06,00,11,06,c0,ed,53,3c,80
320 DATA ed,43,3e,80,21,1c,80,0e,fc,cd,16,bd,2a,3c,80
330 DATA ed,4b,3e,80,48,3e,c9,32,cb,bc,22,39,80,79,32,3b,80
340 DATA 11,40,00,21,ff,ab,df,39,80,00,00,00,00,00,00,00

 

 

 

Article créé le : Vendredi 10 Avril 2009 à 00 h 00
Dernière mise à jour le : Samedi 07 Décembre 2019 à 19 h 40
 
 

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